Je décide de prendre un train jusqu’à PortBou, puis de pédaler jusqu’à Perpignan, où de la famille pourra m’accueillir.
Après quelques emplettes dans Barcelone (recharge pour Camping Gaz, lubrifiant pour vélo…) je monte dans un train régional pour PortBou.
Je commence à avoir une allure qui fait peur: pas rasé depuis 2 semaines, vétement un peu déchiré par endroit, pas joli joli!
Mais pour faire des belles rencontres, il ne faut pas se fier aux apparences, et c’est comme ça que je rencontre Alfonso, un hobo espagnol très philosophe.
Le courant passe bien et on partage ma carte et nos provisions en étudiant nos itinéraire. Il descend aussi à Portbou et, comme moi, dors à la belle étoile. Alors qu’on partage une cigarette, on se fait aborder par Cristina, Lisa et Ida, trois autrichiennes qui cherchent aussi un endroit pour bivouaquer… Après quelques discutions et conseils, on se quitte tous dans de joyeux adieux, et je part en direction de la plage, où finalement je retrouve tout ce beau monde!
On partage un bon moment avant de s’endormir sur les galets…
Ensuite, eux prennent le train, je prend le vélo et j’attaque la montagne!
Quelques centaines de mêtres plus loin, je trouve encore une trace des revendications locales:
Et je prend une dernière photo de l’espagne avant de fermer définitivement ce chapitre de mon périple: