à la fin du festival je dois faire face à un choix difficile. D’où je reprend la route? Comment?
Je fini par partir un peu au hasard:
En voiture avec Mick, Kiki, Guillaume et Arthur jusqu’à Burgos, puis j’appliquerai la devise qui marche si bien depuis le début de mon périple: « Advienne que pourra! »
Au cours du trajet je reçois un appel d’Alexia:
Elle propose de me récupérer vers Burgos et de m’avancer un peu.
Coté Pamplone? Ça l’arrange pas, et j’y suis déjà passé à l’aller…
Du coup on décide de repartir vers Zaragosse où elle à fini par trouver à s’installer, et on profite de la route.
On bivouaque pendant 3 nuit dans des endroits plus sympa les uns que les autres:
Un lac de barrage dans la Sierra de la Demanda,
Les bord du Rio Duero, encore dans la Sierra,
Et sur une colline vers Tarazona.
On s’arrête assez fréquemment sur la route pour profiter de ses merveilles:
Et on fini par arriver à Zaragosse mercredi midi.
On traine un peu dans la ville et on grignote face à la rivière avant d’aller trouver la gare.
On y trouve très vite les horaires pour Barcelone, mais le train entre Zaragosse et Barcelone coute un bras, je décide de prendre le bus. Je demande au guichetier un billet pour Barcelone, pas de problème.
Pour mon vélo: il faut l’emballer! Soit, je suis plein de bonne volonté, mais avec quoi? Le guichetier nous indique vaguement qu’on trouvera de quoi dans la gare. En gros « débrouille toi, je suis pas d’humeur coopérative ». Ok.
On refait le tour de la gare pour arriver à un magasin de vélo, qui nous propose le service d’emballage mais:
-premièrement je suis pas manchot, je peux bien le faire moi-même.
-deuxièmement, il faut venir avec son sac, retour à la case départ.
Exaspéré par ces turlupinades, je décide de demander au chauffeur qui m’indique finalement OÙ trouver LE sac, c’est à dire exactement là où j’ai acheté mon billet, auprès du guichetier sadique qui me fait courir depuis tout à l’heure!
Bref, j’achète le sac, emballe le vélo, saute dans le bus et on part, youpi
J’ai pas oublié quelque chose moi? Ah si, ma CB, au guichet. –’