Logroño-Burgos: Vibrations…

Beaucoups de vibrations durant ces deux derniers jours sur le Camino.
Des « Good Vibes » qui se dégagent des gens sur le chemins, très sympathiques et de tous horizons.
Et des « Bad Vibes » qui se dégagent des caillous –’
Mauvaises pour le vélo surtout, je perd encore des boulons en route… Heureusement que j’ai mon kit de premier secours vélo et des pièces de rechanges!

Et donc durant tout ce trajet je traverse un grand désert fait de plaines agricoles.

Comme le paysage, est moins varié, j’alterne entre des portions de routes blanches et les chemin de terre caillouteuse du Camino, selon les indications des villageois ou d’autres pélerins.

Quand je suis trop perdu c’est simple, on est dans le désert, fait beau, la vue porte très loin, suffit de suivre les pélerins! Finalement elle m’aura été utile ma petite longue-vue rigolote ^^

Impossible de se perdre, le Camino est parfaitement fléché!

Et donc pour reparler des pélerins, il en vient de toutes origines sociales et géographiques:
-la hippie suisse hyper spirituelle
-le cycliste italien, grand sportif qui fait ses 100 bornes de VTT par jour.
-le vagabond espagnol, sur le Camino parce que là il embète personne et que personne l’embète.
-la globe-trotteuse Quebecoise, qui fait le Camino parce que c’est « un truc à faire dans la vie »
-Des Allemands venus faire la fête, et un gars du Danemark qui la fuit.
-Deux scouts Luxembourgoises…
Et cetera, etsa la carreterra…

Ce qui est marrant c’est que au bout de 2 ou 3 jours, on revoit régulièrement les mêmes têtes au hasard des haltes et des rythmes de marche ou de pédalage des un et des autres.

Ajoutez à ça les règles strictes en vigueur dans les auberges de pélerin, ça donne à la chose une petite impression de colonie de vacances nomade!

Les rêgles du jeux à l’auberge: personnes ne rentre après 22h (pas de sortie le soir) et tout le monde dehors après 8h. Au moins on profite de la fraicheur du matin pour rouler.

Du coup, je part de Logroño vers les 8h, et à la sortie de la ville je tombe sur un étang:

Amis pécheurs, y'a du ménage à faire!

je fait une première halte à Najeva, où je prend un bon déjeuner:

El plata combinario y una cana: 6e

Au milieu le café, autour, le désert.

Et je reprend la route vers 15h pour arriver à 18h à Santo Domingo, à mi-chemin. Je dors là dans une auberge de pélerin et prend l’apéro avec des gens croisé plus tot sur le chemin, ou d’autre que je doublerai peut-être le lendemain.

Départ de l’auberge vers 7h30, je trace pour arriver à Burgos tôt dans l’aprem.

Finalement, je torche les 70 kilomètres dans la matinée et arrive à Burgos vers midi, pile le temps de racheter quelques provisions avant que tout les magasins ferment, vers 14h!

Burgos!

Ensuite je fais quelques plans:
Les potes (dont Arthur!) passent par Badajov lundi à priori, et on est samedi.
Soit je dors à l’auberge sur Burgos,
Soit je prend le train direct pour rejoindre Badajov et me caler en bivouac en les attendant.
Option 2.
Je vais voir à la gare, et passe encore une bonne heure à la chercher.
Les gares espagnols ont le défaut d’être en périphérie des villes, et souvent assez mal indiquées –’

La gare, en périphérie, dans le désert.

Train prévu: Burgos-Madrid, puis Madrid-Badajov, mais seulement demain.
Je prend le premier, m’endort dedans et suis réveillé par un appel de Arthur, qui m’annonce qu’ils passent par Madrid!

-On se capte?
-Bah ouais, carrément!

Tout simplement! C’est cool d’être voyageur quand c’est aussi simple

Madrid, arrivé à 19h.