Pas de photo sur la fin de journée d’avant-hier et le trajet d’hier, c’est du à quelques soucis techniques avec la carte SD du portable. Finalement après quelques trifouillage ça remarche, j’espère que ça tiendra au moins jusqu’à la fin du voyage! >
On décolle de la soirée (du carnage plutot) vers les 8h du mat pour arriver à Cavaillon vers 9h.
Le pote (Loic) qui me conduit est à peu près aussi bordélique que moi et doit décoller pour un autre festival, Lozora, en hongrie, dans la soirée.
Prèt? « Bof, le plus gros c’est de remettre un pneu sur ma roue de secours, pour le reste j’ai rien préparé, on verra sur le tas »
Je me revoit à la veille de mon départ, voila, on est là :p
Je l’accompagne une heure dans ses préparatifs en discutant et on passe à Décat’.
Là, mon vélo perd un peu de son caractère, mais gagne en sureté, je vire les deux pneus rongé jusqu’à l’os par l’usure et la sècheresse et je pose deux pneus plus large et cramponné plus adaptés aux chemins.
Je passe quand même une bonne heure à adapter les gardes-boues qui frottent gaiement de tous les cotés des roues –’
Au final, les travaux finis ils est midi, on mange un bout et je prend la route. Enfin là, je craque, je prend le bus. Avec la chaleur qu’il fait, et le retard accumulé, impossible d’être à Montpellier le soir sans ça…
Le chauffeur du bus me réveille au terminus, heureusement, Avignon ^^
Et LÀ je prend la route… Jusqu’à Arles, où j’arrive vers 15h. Toujours pas de photo, mais on me donne une carte des chemins touristiques bien cool:
Carte les chemins de Camarges autour de Arles
Je part de Arles et fini par me perdre complètement dans la Camargue au bout de 2h de vélo –’ je demande mon chemin, mes périgrinations ne m’ont éloigné que de 20 kilomètre de Arles >< bref...
Le choix
Au menu: 5 à 6h de vélo pour arriver à Montpellier vers 22-23h…
Ou la deuxième formule: remonter jusqu’à Arles et prendre le train, arrivée à Montpellier vers 20h30.
Un bon lit m’attend à Montpellier chez mon pote Sofian, du coup je prend l’option 2…
Au final j’aurai quand même fait mes 80 bornes, mais pas dans les bonnes directions :p
J’arrive à Arles assez en retard sur le train de 18h pour avoir 5 minutes d’avances sur celui de 19, je saute dedans sans billet et coup de chance, je tombe sur deux hobo bien sympa. L’un d’entre eux (le plus bourré) est persuadé que je lit dans ses pensés parce que j’ai reconnu à sa conversation qu’il parlait d’un de mes bouquins préféré, L’attrape coeur.
Du coup je passe pour un médium pendant 1h et il m’indique le chemin pour aller chez Sofian chez qui j’arrive vers 20h30.
Me pose, prend une douche digne du nettoyage des écurie d’Augias, quelques bières, un bon repas, on fait des plans pour se retrouver au Freedom avec Sofian (il y va en voiture avec pas mal de matos, tonnelle etc) et je m’endors serein 
Le lendemain matin avant de partir, vue de la terrasse de Sofian.
